• Histoire,

Une histoire immergée dans l’essor industriel nantais

Publié le 23 mars 2017 Mis à jour le 23 mars 2017
A sa naissance, la mission qui est dévolue à l’Ecole par ses fondateurs consiste à accompagner la construction de la France industrielle du XXè siècle en « Loire Inférieure ». Dans le bassin Nantes Saint-Nazaire, ce développement est d’abord poussé par la demande de navires marchands. La construction navale (Dubigeon, ACL) stimule à son tour l’essor de la métallurgie (locomotives des Batignolles, forges de Basse-Indre, ferblanterie de J.J. Carnaud, constructions métalliques de J. Paris). Ce tissu industriel, bien que profondément mutilé par la seconde guerre mondiale, va se reconstituer au cours des 30 glorieuses dans les domaines de la construction navale ainsi qu’en aéronautique (éléments des Caravelle, Mirage IV, Concorde, Alouette), chaudronnerie (Saunier-Duval) avant de se stabiliser autour de grands pilotes comme EADS, Airbus et STX. La métallurgie est aujourd’hui le premier employeur industriel de Loire-Atlantique ; la région des Pays de la Loire, élargie à la Vendée, y adosse un réseau d’équipementiers et de PME spécialisées en construction navale, automobile, aéronautique, fonderie, éléments nucléaires, etc.

Dans ce contexte, le premier rôle alors assigné à l’Ecole est de former les agents de maîtrise et les ingénieurs destinés à participer à cet essor industriel. Pourtant, dans le même temps, des centres professionnels se mettaient en place à partir des années 1920 par les industries de la métallurgie autour de Nantes (Basse-Indre, Bouguenais, les Batignolles) avant de se regrouper en associations professionnelles (AFPSM, ASFO et AFPI), puis de se prolonger en une structure de partenariat en 1991, l’ISGTA, devenue ITII en 1999, avec laquelle l’Ecole forme des ingénieurs par la voie de l’apprentissage.
Mais, pour contribuer à l’amélioration de leurs processus et à l’invention de nouvelles techniques et produits, les industriels de la région vont, dès l’origine, se tourner vers l’Ecole pour qu’elle devienne génératrice d’innovations, et que les étudiants qu’elle forme soient pleinement impliqués dans cette démarche d’invention. Aussi, lorsque l’ITII sera créée, ce sera encore aux côtés de l’Ecole Centrale : les filières BTP et Mécanique de l’ITII sont diplômées par l’Ecole.
 
L’Ecole est donc investie, très tôt dans son histoire, de la double mission de formation et de recherche

Publié le 23 mars 2017 Mis à jour le 23 mars 2017